santé d’Albert de Lencquesaing, 18..

Lettre d’Albert-Joseph de Lencquesaing (1772-1846) à son beau-frère Louis-Joseph-Marie Potteau d’Hancardrie (1770-1833), député du Nord (à Paris, 17 rue des Petits-Augustins). Hôtel du Maille, 8 avril 18.. . Fonds Clouët des Pesruches, 100/6.

Hôtel du Maille ce 8 avril.

Mon cher ami,

Je n’ai que le temps de vous souhaiter le bonjour. J’ai mille courses pressées à faire et passerai chez toi vers six heures. Je ne pourrai pas venir plus tôt. J’espère que Joséphine et toi, ainsi que Ferdinand, se portent bien. J’aurai grand plaisir à vous embrasser tous trois.

J’estime que madame Lenglé t’a adressé des lettres pour moi. Aie la bonté de les mettre sous enveloppe et de les confier au porteur de cette lettre afin que je puisse encore répondre aujourd’hui s’il y avait urgence. Je suis parti d’Oxelaëre malade le 31 mars. Arrivé à Calais, le mal s’est passé dans une nuit. Son terme est aussi subit que son invasion. J’en ai vu beaucoup d’exemples. Je me porte bien maintenant mais mon nez est malade. En attendant, je me baigne et suis au petit lait. C’est un précédent ordonné par le prudent et savant Alibert. Je suis tout à toi pour la vie. Albert de Lencquesaing.

Ci-jointe une lettre [pour ?] les Lencquesaing. 


Article révisé le 20/09/2019.



Citer ce billet
Karl-Michael Hoin (2019, 20 septembre). santé d’Albert de Lencquesaing, 18.. Avant Laprée. Consulté le 28 mars 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/d3yh

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